Aspect de la plante
Le gui (Viscum album) est un sous-arbrisseau parasitaire de la famille des Loranthacées. Cette plante toujours verte forme des touffes circulaires qui se distinguent en hiver, lorsqu’elles sont visibles sur les branches d’arbres hôtes dénudés.
Histoire
Connu depuis l’Antiquité, le gui était un symbole sacré pour les druides gaulois, qui l’utilisaient pour ses propriétés curatives. Au Moyen Âge, il est employé pour soulager des maux comme la goutte et les affections respiratoires.
Principes actifs majeurs
Les composés du gui incluent les lectines, viscotoxines, flavonoïdes et divers polysaccharides, qui contribuent aux effets thérapeutiques variés de la plante.
Propriétés principales et usages
Le gui possède des propriétés diurétiques, spasmolytiques et modérément antihypertensives. Il est indiqué pour les légères hypertensions et en prévention de l’athérosclérose. En application externe, il aide à réduire certaines douleurs, comme celles liées à la goutte ou aux engelures.
Modes d’utilisation et posologies
- Infusion : Infuser 1 à 2 cuillères à thé de feuilles pendant 10 minutes. Prendre deux tasses par jour.
- Macération : Faire macérer 2 cuillères à thé de feuilles séchées dans 500 ml d’eau froide pendant 10 à 12 heures, puis filtrer. Boire deux tasses par jour.
- Teinture mère : 10 à 60 gouttes, trois fois par jour.
- Injectables : En Europe, des extraits de gui injectables sont disponibles sous surveillance médicale.
Précautions d’emploi
- Utilisation strictement encadrée médicalement, en raison de sa toxicité potentielle, qui varie selon le type d’arbre hôte.
- Contre-indiqué pendant la grossesse, l’allaitement et pour les individus allergiques aux injections de gui.
- Les baies sont toxiques ; une ingestion excessive peut entraîner des troubles digestifs graves et des arrêts cardiaques.
Avertissement : Cette description est fournie à titre informatif uniquement. Consultez un professionnel de santé avant toute utilisation du gui en phytothérapie.
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